Créer et se créer sont indissociable.
Impossible de créer sans un impact sur la création de soi qui, en retour, soutient ce mouvement d’auto-obtention de soi qui relance le processus. L’un ne va pas sans l’autre :
» Je crée, donc je me crée « .
On se crée en créant, on crée en se créant.
Sans création de soi, pas de création, et sans création, pas de création de soi.
Se connaître soi-même, c’est bien mais un peu court. Cette conscience de soi n’est-elle pas à mettre au service d’un devenir pour arriver à réaliser les potentialités qui sont en nous ? L’heure du dernier bilan est à l’article de la mort, pas avant. C’est ce que ne comprend pas le suicidaire qui précipite en quelque sorte les évènements. On meurt toujours trop tôt.
Pourquoi laisser à l’autre en nous le pouvoir de nous fixer, et donc de nous arrêter « sur image » ? La qualité principale du changement n’est pas de rassurer, il impose le mouvement avec le risque inhérent de se perdre dans l’inconnu. Mais ça vaut peut-être le coup d’oser vivre sa vie.
Comme l’a écrit Montaigne :
» Tout mouvement nous découvre « .
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